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Composées de 54 marches en pierre correspondant aux 54 habitations de l’époque, les Marches des esclaves débouchent sur le lieu où se déroulait la vente des esclaves. Dès leur arrivée en Guadeloupe, ils devaient gravir « des marches » enchaînés de la tête aux pieds jusqu’à l'église Saint-Philippe et Saint-Jacques où se situait le marché des esclaves où ils étaient vendus par lots à des maîtres. Les esclaves qui résistaient étaient semble-t-il conduits directement à la prison située juste un peu plus loin. Chacune des habitations de la commune aurait construit une marche après l'abolition de 1848 selon certaines sources, pour d’autres, elles auraient été construites par les esclaves eux-mêmes. Des plaques commémoratives en l'honneur des différentes ethnies africaines ayant payé un fort tribut (Yorubas, Congos, Ibos, Ouolofs, Peuls et Bamilékés) ont été apposées le long de l’escalier. 9 10, 11
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